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les pinceaux en liberté
6 août 2015

Le retour à Abidjan

 

 

 

retour à Abidjan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre trois

 

Le retour à Abidjan

 

 

Au revoir !

- « Allons –y ! D’abord chez l’oncle, laisse- moi parler. »

- « Tu crois que je ne serai pas à la hauteur ? »

- « C’est moi qui t’ai amené, il faut que je demande la permission de te reprendre. »

- « Quoi !tu badines, ils ne vont pas me garder en otage ? »

- « N’aie pas peur, nous ne sommes pas en guerre ; c’est l’usage. Je vais lui dire que tu les remercies, que tu as beaucoup aimé les danses et toutes les festivités, il va répondre, et poser quelques questions. Prépare  une poignée de jetons, ce n’est pas pour lui, il va les distribuer aux enfants de la cour, ton nom va retentir à tout vent, célébrant les qualités longues à énumérer du « petit toubabou ». Rien de grave mais il faut se plier à la coutume. On appelle ça « demander la route ».

- « Allons y, après on prendra le billet de retour. O.K ? »

Nos deux amis se dirigent vers la case de l’oncle. C’est bien calme, tous sont épuisés de danses, de flonflons, musique, et palabres. Faut-il attendre le matin pour saluer et partir ? »

- « Non, regarde l’oncle, il ne dort que d’un œil, comme le caïman. »

- « Alors tu y vas de ton blabla ? »

- « Salut, l’oncle je ne veux pas te déranger mais  mon  ami tient à te saluer avant de prendre la route. Il a vraiment apprécié ta façon de nous recevoir et je t’assure qu’il dira partout que tu es un grand quelqu’un, que notre village n’a pas son pareil. »

- « N’oublie pas de lui dire que tu peux revenir avec lui quand tu veux et tache de suivre ses manières. Il m’a fait chaud au cœur. »

- « Merci beaucoup je n’oublierai pas votre bon accueil je repars un peu triste de vous quitter et  permettez que je vous fasse « ATOU »

L’oncle n’hésite pas à donner l’accolade au jeune si différent des petits effrontés que fréquente d’habitude son galopin de neveu.

- « Ne nous attardons pas, laissons les se reposer. Le chemin va te paraitre  long surtout si tu n’arrives pas à dormir. »

- « Avec le confort assuré tu penses que je vais fermer l’œil ? »

- « Qui vivra, verra ! »

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